- Sons Optiques-

1978-1980

Francois Breant "Sons Optiques"

Le studio de la grande armée nous était prêté les nuits et les week-ends.

Avec mon complice André Harwood, ingénieur créatif et infatigable, nous y passâmes plusieurs années à expérimenter nos envies et nos audaces musicales. Un terrain de jeu inespéré.

De ces séances nocturnes sortirent deux albums de compositions personnelles :

Francois Breant "Sons Optiques"

Francois Breant "Sons Optiques"Francois Breant "Sons Optiques"

1978

« SONS OPTIQUES»

paru chez Barclay/Egg et réédité chez Muséa

Vacances à Concarneau

(violon solo: Didier lockwood)

De retour à Paris

0506

Sons Optiques, ecto album de Francois Breant - 1978 -Sons Optiques, verso album de Francois Breant - 1978 -

Jean-Baptiste Mondino, signait là sa première pochette de disque en tant que photographe. Il m’avait emmené sur les planches de Deauville à 5 heures du matin en plein hiver. Souvenir de glagla intense. Mon nez rouge en témoigne.

  • La forme :

Une musique écrite comme pour un grand orchestre mais dont les timbres étaient fournis par un unique synthétiseur monophonique, sans mémoire de son (l’ARP Odissey) et un piano.

Toutes les composantes des sections orchestrales furent donc programmées, jouées et enregistrées couche après couche !

Au (long) cours des rencontres , je ne pu résister à l’envie d’ incorporer des amis instrumentistes au projet qui s’enrichit de timbres hétérogènes.

François Bréant : piano, Arp Odissey, chœurs
Didier Lockwood : violon
Jean-Louis Chautemps : ténor sax
Pascal Arroyo ,Guy Delacroix : basse
Eric Letourneux : alto sax
Marc Perru : guitare
Emmanuel Lacordaire : percussions, batterie
Albert Marcoeur : cymbales, timbales
  • Le fond :

L’idée était de générer des images dans la tête de l’auditeur en s’amusant avec les codes et les conventions de la musique de film. Faire de la musique à voir…

  • La presse :

Je ne leur ai pas fait dire de force :

« Ce musicien français nous délivre là une œuvre majeure, ce disque est beaucoup trop court. » J.M.Patrat.   ROCK HEBDO 1980 

Ca vaut mieux que l’inverse…

«…Une perle rare, un chef d’œuvre des années 70, le disque français presque parfait que nous attendions depuis si longtemps… »Jean-Marc Bailleux ROCK & FOLK

 07/1978

  ma tête enfle, je bouche mes oreilles, comment vais-je contenir mon ego ?

« a fluid, lyrical, jazz rock ,worth bugging your local record store importer. » Robert Payes TROUSER PRESS

Yes, man, keep on bugging him…

« Breant showed himself as a very gifted composer. Sons Optiques  is an outstanding original album which can’t be compared to anything existing under the sun of progressive Rock. » V.M.  PROGRESSOR 08/2002

et puis pour contredire cette suite dithyrambique une critique négative que j’ai trouvé particulièrement amusante :

« This irritating music evokes images of a gasoline-covered cat playing with matches… » Jim Brenholts EER_MUSIC

 
Me voici redescendu de ma montagne d’orgueil

- 1979 :

« VOYEUR EXTRA-LUCIDE » 

paru chez Barclay/Egg et réédité chez Muséa

 

L'amour au grand air

L'éveil de l'acrobate

(violon solo: Didier Lockwood)

 

0506

Francois Breant "Voyeur extra lucide"

La photo de la pochette, signée  Emmanuel Lacordaire,  me représente devant mes instruments, regardant le monde à la télévision, conscient de ses horreurs mais pas misanthrope, lucide mais pas désespéré.

Francois Breant "Voyeur extra lucide"

  • La forme :

Je voulais pouvoir jouer cette musique en public. Il fallait donc en enregistrer les bases en simultané avec d’autres musiciens. J’avais donc confié à Félix Blanchard et Guy Khalifa (Treponem Pal, Magma, Offering, Odeurs) des parties de claviers. L’instrumentation est beaucoup plus hybride et les synthétiseurs sont de marques variées. Yamaha, Prophet, ARP etc…beaucoup d’invités aussi, dont Stella Vander et Klaus Blasquiz auxquels j’avais demandé de chanter « We ate the zoo » en anglais avec l’accent italien

  • Le fond :

Même concept de musique à voir développé dans « Sons optiques ». J’avais demandé à un ami professeur de musique dans un collège, de faire écrire à ses élèves les réactions provoquées par l’écoute de chaque morceau. Les mêmes sensations, mêmes images, mêmes mots revenaient sur la plupart des copies. J’en fis la synthèse et l’utilisai pour nommer les morceaux de l’album. 

  • La Presse :

Je ne leur ai pas fait dire :

« fermeté de l’écriture, où s’allient la rigueur d’un Ravel et la fermeté d’un Stravinsky »
Jean Marc Bailleux Rock & Folk 02/1980  Me voilà bien entouré…

« A taste of Debussy, a taste of dadaism… One of the best european progressive album of the season… »
Jim Aikin Keyboard 11/1980

je jure que je n’ai jamais parlé à Claude Debussy…

Les compositions de ces deux albums étaient interprétées en concert par mon groupe « SONS OPTIQUES» :

Francois Breant "Sons Optiques"Francois Breant "Voyeur extra lucide"

Francois Breant sur scene

Francois Breant : Yamaha CP30, ARP Odissey, Oberheim OBX, Prophet 5.

Francois Breant sur sceneFrancois Breant sur scene

Francois Breant sur sceneFrancois Breant sur scene

Guy Khalifa :piano

Guy Khalifa dans le groupe de francois Breant

Felix Blanchard :Yamaha CS60, Korg string ensemble, ARP 2600

Felix Blanchard et Francois Breant

Emmanuel Lacordaire : percussions, batterie

Emmanuel Lacordaire sur scene avec Francois Breant

Pascal Arroyo : basse

Pascal Arroyo sur scene avec Francois Breant