Francois Breant, Pascal Arroyo, Marc Perru,
Emmanuel Lacordaire et Clement Bailly
1972-1976
Quelques
mois plus tard, avec l’arrière pensée de repartir aux USA, avec mes complices
Marc Perru et Pascal Arroyo, nous fondions NEMO :
Textes
en anglais et musique hybride de funk, prog rock et jazz fusion.
Les Membres de Nemo
Pascal
Arroyo : basse, chant
Clement
Bailly : batterie
Disciple
de Christian Vander, fan de Billy Cobham et Tony Williams, le fougueux Clément
tint par la suite le poste de deuxième batterie dans Magma et poursuivit une
brillante carrière de musicien de studio avant d’aller vivre à Tahiti.
Il
a quitté ce monde en Août 2009. Il fut durant ces années un confident, un
co-locataire et un musicien intègre et investi. Lui aussi rèvait d’une musique
populaire débarrassée de toute vulgarité et démagogie.
Emmanuel Lacordaire : percussions, guitare
(surnomme
plus tard par Bernard Lavilliers « Speedy Manolo »)
Manu Lacordaire était
photographe. Il fut l’assistant des plus grands de l’époque. William Klein,
David Bailey, Helmut newton, Jean Loup Seff. Richard Avedon etc…
Il
vivait à St Ouen, dans une communauté d’artistes plasticiens qui nous
accueillirent dans leur cave pour mettre au point le répertoire de Némo. Manu
s’incrusta dans le groupe pour faire la sono, la deuxième guitare, des
percussions et bruitages. Petit à petit, il devint de plus en plus musicien, de
moins en moins photographe et membre de Némo à part entière. Depuis il est
devenu batteur et a joué avec la France entière.
deux
albums sur Agave/Sonopresse
produit par l’ hilarant et néanmoins
audacieux José Bartel.
José Bartel
était plus chanteur et musicien que producteur. C’est aussi pour ça qu’on
l’aimait.
Il
était la voix chantée du premier rôle masculin dans les parapluies de
Cherbourg.
Bien
entendu, je m’étais bombardé graphiste officiel du groupe pour lequel je fis
toute une série de projets de pochettes affiches, stickers.
Sur
un coin de table, j’avais même anticipé les membres du groupe devenu
vieux :
Discographie :
1973 :
« NEMO »
Les masters ayant été perdus, les deux chansons ci-dessous sont extraites d'un disque vinyl plutôt fatigué...pardonnez la qualité...
Straight man
Attilah
enregistré par Dominique Blanc-Francard au studio B du château
d’Hérouville ;
au même moment au studio A, David Bowie y enregistrait
«Pin-ups »
1975 :
« DOIN' NUTHIN' »
enregistré par Dominique Blanc-Francard et Claude Sahakian aux
studios Frémontel, Léo Clarens, Château d’Hérouville, Aquarium, La Grande Armée et
mixé au studio Davout
Les masters ayant été perdus, les deux chansons ci-dessous sont extraites d'un disque vinyl plutôt fatigué...pardonnez la qualité...
Suzy Chong song
Try and be yourself
A l'intérieur de la pochette, j'avais illustré chaque chanson:
Durant un concert dans une salle des fêtes de Lorraine,Bernard Lavilliers, alors complètement inconnu vint nous trouver pour nous proposer de
l’accompagner. Dans notre intégrisme rock-and-rolliste nous déclinâmes la
proposition. Pas de rock en français pour les purs… la suite m’obligea à revoir
mes principes…heureusement.
Au bout de trois ans et deux albums, On constata que les fortes
individualités du groupe avaient évolué dans des sens différents. Marc et Clément
désiraient radicaliser le groupe dans sa tendance Jazz-rock avec une forte
influence Mahavishnu-Corea. Tandis que Pascal, Manu, et moi préférions
développer un style plus groove, plus entertainment et Rythm’n’Blues. Nous
étions désormais sur des objectifs différents et nous séparâmes en bonne
intelligence.